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Vie d' un oppidum.

La vie d' un oppidum.

 - " La guerre est née de l'hiver". ( "et des vivres emmagasinés").

- Oppidum : enceinte fortifiée installée sur une éminence, et acceuillant une population,  village ou ville ; en général, il s ' agit d'un peuplement de Celtes , dénommés Gaulois par les Romains , envahisseurs ( Galli) .L ' époque des oppidums se situe vers - 200, - 300 av J.C ( ou av N.E) ( et même B.C , before Christus ...! ). Il y a des oppidums nettement plus anciens, - 1 er millénaire,.à.. - 5000, ( l ' anneau de Chestres  , dans les Ardennes , Vouziers ,est de -2000/-3000 ), age du fer , age du bronze , éres des silex, toutes les populations cherchant à se protéger d' intrus , surtout à partir de l ' apparition de l ' agriculture , venue d' Orient , génératrice de récoltes donc de stockages des dites récoltes pendant l ' hiver , ce qui attire la convoitise des voleurs, donc bagarres, guerres , donc défenses , - murs-palissades murus- installées en positions hautes)( avant l ' agriculture , il y avait aussi des accumulations de réserves, viandes boucanées, glands, racines..; mais celà n ' était pas " riche", par rapport au blé ).

- Au départ , il y avait peut-être des chasseurs-ceuilleurs qui vivaient- survivaient dans une grotte , ou un abri sous roche, comme à Niaux, ou à la Grotte de la Vache , ou la Bouiche, au sortir de la Glaciation..chasseurs de rênes.( et survivants )..Ou bien des chasseurs-ceuilleurs, nomades , qui s ' étaient installés dans les bosquets, prés du Riu, il y a 6000-7000 ans, comme ceux qui " campaient dans des huttes rondes, feux au centre , sur des cailloux-galets, comme le campement - aujourd'hui recouvert, et revélé lors du grattage du sol par l' INRAP, vers 2006, à l ' emplacement de la rotule de la Fajeolle.

 Les gens  - famille , ou famille élargie - de l ' abri sous roche de Montlegun, s' il y a eu abri sous roche.( ou pas).., se sont certainement installés défensivement sur une hauteur,prôches de l ' eau, dans les bosquets , sur une colline; défenses sommaires ,  tant contre des animaux sauvages que contre des intrus-pillards de réserves de nourriture ( viandes  ou poissons boucanés, fumés, réserves de blés, ou petites céréales, ou racines, glands , noix , ensilées, ou en outres de peaux de chèvre , pommes sauvages ) .Les armes-outils, c' est à dire ,des haches en pierre polie ( ou pas) , étaient à portée de main : des arcs , ou javelots , tant armes de chasse que de défense ,  ; c ' est encore le cas au Yémen - entre autres , où l' AK 47 - le Kalashnikov " vit" dans le dos de l ' homme; ( avant , c' était le fusil Gras, peut être vendu par Henry de Montfreid ( ? peut-être) , et avant , c ' était Arthur Rimbaud , pour un autre modèle ...)  .

 La famille élargie , est devenue tribu, une centaine ou deux , ou trois centaines d' individus. Il a donc été necéssaire de " hierarchiser", avec un chef - le plus fort- , ou le plus bavard , ou le plus " beau" parleur , ou le plus capable,  ou le plus fourbe ,ou le plus sorcier, ou tout ce qu ' on veut , aidé par un chaman ( ou mal aidé) ( mais certainement pas le plus normal ! ) . La petite barrière constituée de branches entrelacées , de ronces , s' est transformée en un mur de pierres sèches, de un à deux mètres de haut, garni à l ' extérieur de pieux plantés en terre, hauteur trois à quatre mètres; le tout ouvert sur l ' extérieur par une porte principale , et une poterne donnant sur un sentier afin de descendre à l' eau du ruisseau , 300 mètres plus loin et en contrebas ( et aussi " porte du dernier recours " pour ceux qui logent " hors les murs", ou reviennent tard des champs, et se trouvant en danger ...)  ; et afin de surveiller cet accés à l ' eau ,on a construit une "petite tour de défense"; cette tour , trois mètres de haut , sur un monticule façonné, permettait de surveiller et défendre les travaux des champs à vocation vivrière situés à proximité immédiate; et aussi , d' attendre le retour de certains membres de la communauté, retour de chasse, tard , la seule viande , au départ étant de la viande de sauvagines , lapins, sangliers, perdreaux... et escargots ....( lapins "tirés" au baton ou aux cailloux , ou pris aux collets ).  Celà était la vie presque courante dans les vallées du Draa ,au Maroc, il n ' y a pas trés longtemps. ( maintenant , certaines femmes ou filles vont chercher l ' eau - loin- un Km- avec des bidons-ex-pétrole de 20 kg, ou des cruches en flancs de pneumatiques agraphés-collés, indigestes-pas trés sanitaires...). Ou bien , c ' était la vie - en 1950- des douars, en Grande Kabylie, dans les gourbis, une seule piéce, murs en pierres et terre, toit de buis-genéts, porte en grosse toile lestée de cailloux ( troués !), nattes pour dormir, foyer-kanoun pour chauffer et cuisiner , galettes de semoule, bouillie de pois-chiches ( et figues et olives) ,( "cè bô, " la Kabylie !aïe-aïe-aïe-mon frère ! Draa el Mizan, Taourit Amokrane , Azazga et ses singes, l ' oued Sebaou; et Dellys ! et le Cap Caron! !) (fin de digression ) .Les habitants d' un oppidum devaient vivre dans une hutte-cabane du genre de celle figurée à Bibracte ( et affectée au logement de Gaulois;, mais, à bien y voir , celà devait être une cabane pour des Gaulois trés-trés pauvres ! ) ....Et , la recherche de la " viande" , en l ' occurence , des lapins, dans la nature , était  encore monnaie courante vers 1920-1930, dans les Hautes-Corbières , à Lairière , en particulier : " quand on voulait de la viande ,hors porc et salaisons, ou hors volailles ou pigeons ( l' hiver !) ( pigeon = viande d' hiver !) on décrochait son fusil , et ses cartouches faites maison, , on sifflait son chien , et on revenait deux heures plus tard, avec deux ou trois lapins...; puis le chien repartait pour chasser pour son compte personnel...."  ( et chasse  aux collets ou au piège).(si le fusil,avec des cartouches "maison",mais trop "poudrées",n'avait pas éclaté!)

  - Lest de bas de " porte" , ou de " plombs de filets de pèche" , ou de métier à tisser ; galet troué , d' un bord de fleuve.....

    GALET TROUE-LEST

 - Emploi du temps : - le matin , on se lève ;on ravive les braises du foyer , on casse des brindilles et le feu au centre de la hutte redémarre, apportant un peu de lumière et de chaleur dans cet espace restreint , où toute la famille dort ensemble, sous des peaux de mouton,ou de chêvres-chevreuil mal apprivoisé...- et sur des claies de branches ; peut-être y-a-t-il à manger de la bouillie de céréales-épautre et lentilles-, avec un peu de lait de chèvre ...(.les Ecossais s' en accomodent fort bien actuellemnt , vestige - peut- être- de leurs ancètres d 'il y a 5000 à 8000 ans; certains même se vêtissent encore d' une " couverture" ; jetée sur une épaule, ,tombant droit jusqu'aux genoux et ceinte à la taille d' un fort ceinturon , sur une chemise longue, gros bas de laine et grosses godasses.. - remplacé par le kilt, qui en découle....)...Tout le monde se lève ; peut-être un gobelet d' eau pour se réveiller le visage , et encore ." On se lavera au beau temps ,dans le ruisseau ou dans l ' Aude" ; en été ou au printemps, quand il refera tiède !..Les filles vont chercher l ' eau , une poterie sur la tête ; les femmes, certaines, préparent de la pâte d' argile, et commencent un récipient , soit plat , soit cruche large , grossier , en roulant des " cigares" d' argile qu'elles assemblent et façonnent ( méthode de la pôterie au " colombin") ; la pôterie sera séchée au soleil et au vent,  puis ( mal) cuite au feu , dans la braise et la cendre, les braises étant recouvertes de mottes de terre et herbes , afin de mieux les cuire et d' éviter les courants d' air , néfastes  . Certaines s ' apprètent à filer de la laine de mouton ( mouton : il apparait vers  - 6000; "vient du Moyen Orient"), ou à préparer des peaux  et les racler au racloir en silex ( le racloir en silex ne troue pas les peaux et les dégraisser , alors que l ' outil de fer , ou d' acier , lui , les troue quelquefois; pourquoi ? mystère ); d' autres font de la cuisine , élèvent les gosses; d' autres , un peu plus agées, ramassent les bêtes: chèvres ,moutons et cochons pour les conduire à pâturer , à l ' extérieur . En fin d' aprés-midi, les femmes , de retour des terres de culture ( l ' agriculture est réservée aux femmes , prôches de la " maison", et la chasse , loin, aux hommes , grands marcheurs ) , préparent "le ou les repas"; d' abord , en transformant les céréales en farine- grossière-, avec le moulin en pierre ( ou au galet, dans un pierre creuse) ; puis elles préparent la pâte, qui sera cuite, peut-être, dans un petit four , contre les parois - (comme en Afrique !) ou dans la cendre; puis elles préparent un plat de lentilles , ou pois , ou féves, trés énergétiques ; le repas sera pris le soir , uniquement, en rompant de la galette, ou du pain-crêpe ( idem Pita !) ,farine faite " au galat" sur une meule creuse de grés- pita avec lequel on fait une ceuillère pour prendre dans le plat commun, des lentilles ou des féves ( plat libanais , mezze )!....; au " dessert" : escargots, et glands grillés , ou des grosses chenilles que l ' on trouve dans les troncs pourris ( ceux encore debout ; pas les abattus, pleins de fourmis) ; trés bons, frites-brochettes, et hyper nutritif;on mange aussi du ragout,chêvre,mouton,écureuil,lapin,rat des champs,poissons,avec des carottes sauvages,des orties,et des lentilles.... ( " ya pas d' dessert !" : c ' est une hérésie inventée par la socièté de consommation , " afin d' appauvrir les pauvres et d' enrichir les riches!", les pauvres essayant d' imiter les riches, qui eux , n' en mangent PAS, pour garder la ligne !  .; c ' est un mauvais souvenir , ancré dans la mémoire des gens, au vu des " notables" ,, sommités, le gilet barré d' une grosse chaine de montre, gras et gros, sortant d' un "festin" ( banquet !) républicain, à Lézignan ( Corbières) en 1890 , devant un parterre de paysans, maigres comme des "harencados" , et admiratifs " badeurs", sous leur chapeau.rousssi !.rumat!...) digression...

 Les hommes : , certains , vont relever les guetteurs de la nuit, à la redoute, et à la tour de guêt-grand pin aménagé au sommet de la colline ; un petit groupe part à la pèche , vers l ' Aude , pèche au filet , ou au harpon , ou à l 'arc , ou tout simplement à la main , dans les roches, ou les racines ( les Vietnamiens du 3 eme RPIMa, retours des guerres, exellaient dans cette pratique, en 1961-62, dans Aude et Fresquel...) ; on ramasse également des moules d' eau bien grasses , bien dodues les anodontes) ou des huitres d' eau douce ( les huitres de la Tamise, au XIX eme siècle , étaient la seule source de protéines  des poor people londoniens ).....  Un autre homme , qui est mal et faible  ,  fait des parures avec de la liane et des éclats de coquilles de moules d' eau ; il fait de grands colliers, et des bracelets étincelants " que l ' on mettra à la prochaine fête, à la prochaine Lune ".' Un autre groupe , entouré de chiens braillards, part  chasser vers les collines , au Sud : il y a du sanglier , du petit cerf, du chevreuil, de la chèvre sauvage...Mais cette tache est  dangereuse , car il y a également d' autres communautés, qui vivent à 5 ou 6 km , une heure de marche,( soit le dixième du temps moyen de la durée du jour..., certains savent compter...) qui utilisent aussi les mêmes zones de chasse ; donc , il y a des risques de frictions , ou de rencontres.... D' autres hommes vont couper des troncs , à la hachette en pierre , et au feu !, dans le bois du Sud , pour réparer la palissade et remplacer des pieux pourris. Tout celà , sous les ordres du chef " élu" ( plus ou moins , ou pas ); mais , si l ' ordre régne , avec la paix et le " pain quotidien" , " tout va" ; c ' est quand il y aura des estomacs qui crient que çà n' ira plus ! ( rien de changé sous le soleil ).  Certains , au crépuscule , vont chasser le hérisson , chasse facile ; Comment mange-t-on le hérisson , chair trés fine ? mais entourée de piquots ? Trés facile : on roule le hérisson dans de la terre ou glaise mouillée ,on met le tout dans la braise - avec la poterie qui cuit-, et au bout d' une heure , on sort les boules de terre, on les casse, les piquots restant dans la terre cuite , et on déguste le hérisson,avec les tripes , évidemment ; c ' est comme çà que faisaient certains Gitans , ou des romanichels, ou des nomades( dans le Nord de la France et en Belgique- Allemagne: verboten- ), il y a 40 à 50 ans !...Bien sûr , c 'est assez cruel; mais les temps voulaient çà; ou alors, faire comme les chiens : uriner dessus , ce qui leurs fait croire qu ' il pleut, donc les hérissons se ré-ouvrent; et le chien le tue...

 - Temps de travail - effectif- pour subsister , pour trouver de la nourriture, et couvrir les besoins- rudimentaires : environ quatre heures par jour ;( il y a une vingtaine-trentaine d'années : huit heures ; actuellement : certainement douze heures !; quand va-t-on s' arrêter ?...)

 Déjà , il y a 6000 - 5000 ...ans , il y a spécialisation : certains se destinent à la chasse , d' autres à la poterie , ( et d' autres au commandement ou /et à la politique !...) ; d'autres se consacrent à la taille des silex ou à la fabication d' armes ou d' outils ; exemple : travaux de l ' A 304, à Remilly les Pothées, dans les Ardennes : on trouve un atelier de tailleur, en bordure de rivière ( pourquoi rivière ?) : 5000 pointes de flêches et 23.000 éclats, provenant de ces tailles. Pourquoi la " vente", ou le troc , n ' a pas été réalisé, ce qui a engendré un pareil stock ? mystère ; peut-être est-on à la transition " pointes de flêches en silex , avec pointes en bronze, 2eme millénaire" ?.( colloque- intervention INRAP , à Warcq, printemps 2014, compte-rendu des travaux sur l 'A 304 )....Aparté : " qu ' avez vous fait de toutes ces pointes ?" -" tout a été mis dans des caisses et rangé aux Antiquités de Saint Germain "...Coût de l ' opération-INRAP , soit plus d' un an de travail , à dix douze personnels , plus outils , dont pompe d' asséchement : ?; cher ; dépenses un peu farfelues....

 Il y a aussi un gros " poste " de spécialiste, ( ou des postes ) poste énorme en fonction des événements : le " sauveur d' âme" , et le sauveur de corps  .Si "la religion est l ' opium du peuple" actuellement, Illitch Oulianov dixit ( il disait çà pour refourguer la sienne , le communisme , à tout le monde entier), à l époque , il fallait énormément de religion pour "tenir", maintenir , aider les populations fragiles, en butte à tous les problèmes, tous les incidents, toutes les catastrophes, toutes les misères, toutes les angoisses devant le ciel immense et vide , vide , vide à donner le vertige ( surtout s' il est immensément bleu et limpide ; la sensation est nettement moins forte quand il y a des nuages, ou tout couvert ; alors , on boit du thé , ou du tchaï , pour "couper l ' aprés-midi" ; ou bien on mange,; ou on se bagarre...) ; la moindre écharde de bois sous la peau provoquait une infection, et c ' était la septicémie, la gangrène, et la mort ; donc il fallait soigner les corps et les âmes ! dur- dur comme programme! ; et si la compagne de l ' un allait " gratter" avec le voisin , et que cet " un" le voyait , il fallait rétablir la paix sociale pour ne pas que l' oppidum " éclate"; il fallait donc être juge , chef, médecin, et prêtre, gardien d' âme , tout çà en même temps; donc , le chef, homme pas normal, forcément ( " à un certain moment , il est obligé de cogner, de gueuler, pour corriger la trajectoire !), " déléguait", ou bien , les plus intelligents, les plus forts,se répartissaient automatiquement les tâches , avec le sens inné  " de la chose publique ,...et du commandement  , pour " sauver la barque"  ( " çà fait toujours plaisir d' entendre : " allez voir le chef, ou le patron, ou le lieutenant , c ' est lui qui commande ", quel plaisir suave !) ; ou alors , la communauté éclatait , ou bien , des éléments étaient exclus et allaient fonder une autre tribu un peu plus loin ; ils réussissaient à se ré-installer , ou crevaient en route.....A l ' époque , c ' était le rôle du " chef" de diriger, coordonner, commander , arrondir les angles, ou casser ; il était "assisté" par " le toubib"-sorcier-chaman, " homme qui avait la tête dans les étoiles", mais avait la capacité de rentrer dans les consciences, tant en bien qu ' en mal ( pour certains ) ; et à " l ' époque" , pas trés ancienne : 1950 , 1920, 1900, 1850, c' était le rôle : du maire- élu-,assisté du "ritou",le prêtre-curé du village ( hélas célibataire, bizarrerie de l ' Eglise, alors que : le pasteur a une femme, l ' imam a une femme , et le rabbin est marié!...) ; ces gens là étaient , en plus, assisté par : le médecin - s' il y en avait un-, le conseiller général ( ben oui !" yena" qui " aide !"), et " mousiu l 'Instituteur", quand il était " au village"....( " faut marier les curés !"- cal marida lou ritou !)). Hélas , les nécéssités financières actuelles détruisent - sans s' en rendre compte- des structures sociales qui ont plus de 12000 ans., et qui tenaient, maintenaient , aidaient l ' homme ( et la femme)  dans sa vie...On ne peut dire pareil du matérialisme et de la socièté de consommation... C' est qu ' il en fallait ! des tours de passe-passe , pour tenir les gens, pour les empècher de dériver, de s' enfuir , d' abandonner la collectivité , ou de se chamailler , de se battre , de se dévorer entre-eux ! Il en fallait , de l ' astuce et de la poigne, et de la persuasion , aux chefs , chamans , et dirigeants , pour faire vivre  survivre l' oppidum ou le village ! ...Hélas, la violence doit être "au départ" de l'homme!...( et de la femme !) 

Les traditions , orales, toutes ces recommandations dataient d' il y a trés- trés longtemps, et étaient transmises trés confidentiellemnt, " entre chefs et chamans" , oralement,ou en usitant  des planchettes à signes.....

  .Les cérémonies religieuses rythmaient l ' homme de l ' oppidum :- " ah ! aprés-demain , (ou dans 8 jours ), il y a la fête du chêne ( ou des rochers , ou de l 'eau, et du soleil , et aussi de la Lune , qui conditionne le temps , comme le dit le chaman " l ' homme qui a toujours le nez dans les étoiles!"." et qui parle tout seul"..) ;- " il y aura une fête" ; - " on va se parer , et on va faire des guirlandes de feuillage pour décorer les cabanes; puis on va chanter ( ensemble !) et faire le tour du village , en procession, derrière le conseil des Anciens et Filonat ( c 'est le nom du chaman  ! " le gars qui parle tout seul, mais qui sauve et soigne les gens" ) ; puis , on descendra au gros chêne prés du ruisseau et on tournera autour sept fois en chantant, puis on remontera sur la colline ; on mangera ensemble sur la place, peut- être du ragout de castor, et on dansera avec le son du tambour !; et la  femme du Chef ( l' autre , la deuxième) chantera des poêmes ( un chef a souvent plusieurs femmes! normal!  )...et  et on mangera un peu de rayon de miel ! "; ahhh , l ' espoir d' être ensemble ! de chanter ensemble , de danser ensemble ! de vivre en communauté ! " Cà nous rassure, car les nuits noires sont longues, et  j ' ai déjà pleuré de peur et de terreur devant les étoiles immenses et le vide du ciel!." ...." Et puis , et puis , au coucher du soleil , on se fera refléter le soleil dans les yeux ou sur le corps  , avec l' intérieur des coquilles de moules ( d' eau !) ; on rira beaucoup , ensemble !Et on ira se coucher tout contents ....! " .  

 (  C ' est fini, maintenant ! plus d' oppidum , plus de village ; plus d 'ensemble ! " circulez , ya rien à voir !" ; que le supermarché,  , ou le tiercé, ou vautré devant une T.L qui vous crache dessus et vous renvoie  l ' image de votre propre déliquéscence , en "grande solitude matérialiste"..( Emissions non citées, ne tenant pas à me retrouver au T.G.I ! )( mais il y en a  ailleurs de trés belles ! avec peu de clients, à chacun ses goûts ).( " diviser pour régner ").Digression...!)

  Et de plus, " le chef du" village", aidé du chaman , et d' un autre, sont des magiciens : - en effet ils ont des planchettes en bois , et dessus, avec un petit bout de roseau trempé dans un pôt de terre plein de liqueur rouge-rouille, ou des fois, noire, ils peignent des choses sur ces planchettes, et ils discutent sur ces planchettes, qu 'ils gardent plus que ne le font les femmes et les filles avec leurs parures de moules d' eau et coquillages! Qu 'est ce c' est que ces planchettes bariolées ? Il y a aussi des planchettes avec des trous , et d' autres avec des entailles sur le côté; et il y aussi un baton avec plein d' entailles tout le long, sur lequel ils discutent beaucoup ! Il les sortent quand il y a le conseil des Anciens, juste à chaque nouvelle lune ....Et les Anciens, ceux qui ont bien" quatre fois les deux mains et les doigts " en nombre de printemps , discutent aussi , dans la maison commune, sur ces planchettes et sur le baton ; mais on ne sait   pas ce que les planchettes ou le grand baton veulent dire "...Quand ils vont à la maison commune, ils ferment la porte derriére eux, et le grand Esmia se met devant et interdit l ' entrée....

 Animaux familiers ou domestiqués : le chien , la genette, les volailles, le cochon ( là depuis - 7000, venant de l ' Orient ) le mouton , la chèvre  ( - 6000),ces deux derniers animaux subsistant, de la vie pastorale ( Orient aussi) ; et si l ' agriculture, la chasse et la pêche donnent , correctement, on peut vivre " dans une certaine aisance et la tranquilité" . Mais en veillant au grain , car les voleurs et la guerre ne sont pas trés loin, dés que les silos, les outres , les jarres , sont pleins de grains, de viandes confites, et que les fumaisons pendent aux solives de la cabane., il faut bien les garder ; car si on les perd, l ' hiver sera difficile à passer !... C' était ainsi la vie dans les Hautes Corbières en 1900 ,avec comme progrés, des maisons en pierres et mortier,- au lieu de la hutte de rondins et terre , la lampe à pétrole-suspension-au lieu de la chandelle, ( ou du godet de pierre, creux, avec de la graisse, comme à la Vache ! il ne devait pas y avoir beaucoup de moustiques ), la serrure de fer, au lieu de la barre de bois , des outils de fer , mais ils sont là depuis - 500,...et le téléphone à la Poste ; et on vit sur trois-quatre hectares, ou en villages; c' est pareil dans le Berry, la Bretagne, le Béarn,...et ailleurs ; et le téléphone va" déranger" tout çà , et tout casser , le 2 Aout 1914...(aidé par le chemin de fer)( mais le diable frappait à la porte ! ).

 Population dans" l ' Aude " : environ une soixantaine d' oppida ?, soit environ 12 à 15000 personnes ,vers - 3000 - 5000?...E n " France" , avant l ' apparition de l 'agriculture , pourvoyeuse de nourriture, donc pourvoyeuse de populations qui  s' accroissent  : environ en -12.000 : 100.000 personnes ?( un chasseur-ceuilleur par /sur 5 km2; c'est la densité des Aborigènes)) . Quand les Romains sont venus "flirter" avec le Languedoc , vers - 250 environ ( - 118 : Voie Domitia , Mont Genévre- le Perthus , à la suite des guerres contre les Barcides " Cartago delendat !..."/ Caton dixit! )  il pouvait y avoir  , environ, sur l ' emprise du département territorial de l ' Aude , environ une bonne cinquantaine de mille d' habitants ; et , presque tout les villages actuels  devaient exister , plus tous les hameaux disparus lors de l ' Exode Rural, aprés le massacre de la 1 ére G.M, soit 400 lieux,  et écarts ; et certains devaient encore avoir leur petit oppidum , sur une hauteur, zone de refuge potentiel ; la "  Pax Romana" ( à vocation économique !) a fait disparaitre ces traces d' éperon-barré ou d' oppidum , incomfortables ( en hauteur , donc sans eau, à tous les vents , à la foudre, et au froid..)...Le chateau-fort , du seigneur, servait aussi de refuge en cas d' attaque ; de même, beaucoup de villages , et de villes , civiles, s' entouraient de murailles défensives ; pendant la Guerre de Cent Ans, les populations de Thiérache, Gaume, Ardennes, construisaient des églises fortifiées, lieux de refuge des villageois , qui habitaient des huttes, ou des maisons " en carton"...Les fortifications de villes n ' ont disparu qu 'il y a peu de temps avec l ' explosion démographique et l ' industrie.( hors " édit (s) de démantèlement" des " places" civiles - 1642 1643-/Richelieu et-ou 1673-1678/Louis XIV ).

 Pyramide des âges ? : trés basse , trés large à la base; on dirait une taupinière aprés l ' orage ; on nait trés vite , et on meurt vite : la grosse rage de dents, le mal au ventre , la migraine, une crise d' angoisses , fait vite l' affaire , et l ' on disparait vite ou on se liquide , de souffrance ou de malheur, ou de stress...; à la chasse : danger ! car , même avec d' autres chasseurs-accompagnateurs, une bête peut attaquer , ou un serpent, ou une chute anodine, qui transforme un bras cassé en gangrène; et hop : au bucher ou à la fosse, escorté par le village et le chaman ; il en fallait du courage , pour survivre ; c ' était la bataille constante ; et la découverte de tout , ce qui exite l ' homme et ouvre son intelligence. Sinon , çà fait longtemps qu ' on aurait disparu ( et pas fait apparaitre un site de misérables envahi de pins effondrés et de ronces pas trés loin de Carcassonne)( et avec un splendide point de vue circulaire)....

 - Population il y a 6000- 5000 ans dans le " Carcassés" - Carcassonne-Agglo- : environ  un millier de personnes sur un territoire de 30 km sur 20 km:  agriculteurs-éleveurs-pasteurs en succession de chasseurs-ceuilleurs ( population aborigène d' Australie, juste avant que les colons anglais n ' arrivent : un million d' individus sur 7,7 millions de Km2, soit un sur sept km2, correspondant  à un chasseur-ceuilleur sur 5 Km2, zone nécessaire à la survie).... Semble-t-il, d'aprés des estimations,la population globale des humains sur la Terre,"depuis Adam et Eve",ou mieux,depuis le " début" de l'Homme,s' élèverait à 108 milliards d'invividus....Certainement là depuis un million d' années, et non pas 400.000ans,"comme le disait l'Homme de Tautavel!". Donc presque au début de l' éré quaternaire....(" pour voir la simulation des éres,aller à Marseille,Musée vers les Chutes Lavie...Il existe là une simulation en briques:-primaire,cube de 3 mètres,-secondaire,cube de 1,5 mètre,- tertiaire:cube de un mètre,et donc,un M3,et quaternaire: -une brique et demi....Un court croquis,valant mieux qu'un long discours!......

 

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