Devenir.
DEVENIR;
- Merci à SAM , gros chien de connaissances , qui , il y a dix ans , m ' a trainé au bout de sa corde, dans un fourré à la poursuite d' une sauvagine, ( ? , ou d' un courant d' air ?) et m ' a fait découvrir toute une serie de plateformes bizarres en rafale , ,bordées de cailloux plats plantés de champ. ( Sam , trouveur du lieu )..Maintenant , il est impossible de pénétrer ; en dix ans , c' est devenu la jungle. Un vieux monsieur , du coin , peu bavard , dégageait un peu quelques endroits ..Il a dû partir vers d' autres cieux....
Mais qu ' est ce qu ' on peut bien faire de çà ? Des oppidums, dans l ' Aude , il y en a partout ; chaque petit village avait son oppidum ( presque) , ou du moins , sa zone fortifiée , sur une éminence, pas trés loin du point d' eau : max : 300-500 mètres, Cf Camp Rolland à Moux ( quand on sait où il est ! : zéro panneau , gens muets...) ( le Camp Rolland est un " éperon" barré, pas vraiment éperon , car trop large , et barré par une levée de cailloux circulaire , amoncelés qui fut, certainement couronnée par des pieux et des broussailles épaisses; l ' eau est " en bas" ), Et quand il y a eu " de la paix" et moins de voleurs - voleurs guerriers- pour prendre la nourriture-réserves d' hiver -, on est descendu de son oppidum pour s' installer en bas, dans la plaine , prés de " l 'eau courante",afin d' y vivre mieux , " à l ' abri du vent d' hiver" , qui rafale sur les collines..( " il vaut mieux aller voler les provisions d' hiver des autres, et les tuer, le cas échéant , que se crever "la paillasse" à travailler !" se disaient -ils! , pour certains avant ; çà n 'a guêre changé ! que la forme; pas le fond ")...( " faut prendre l ' argent où y en a !" disent certains aujourd'hui !- pas le leur ! ; " pourvou que çà doure." , comme disait Laetitia Buonaparte !).
Pourquoi ce site de vie , s' il est site , a été déserté ? A ccroissement de la population ? donc plus assez d' eau pour boire et irriguer les champs de féves et de pois-chiches ? et abreuver les moutons ? Ou bien , on s' est entendu , ou entretué, avec les voisins de Carsac , ou du mourrel supportant l ' actuelle Cité , ou les gens de l ' actuel Montredon , ou de l ' actuelle Trébes, et tout le monde a déménagé et migré chez les voisins en parfaite entente ?
Toutes possibiltés offertes... . Mais pour le moment, cette colline , un peu étrange, s' enferme sur elle même, se referme dans ses arbres effondrés. Les bancs de roches ont peut- être hébergé des hommes " couverts de peaux de bêtes"...mais l ' endroit est instable , le possible abri sous roche " mal foutu", en plus de recouvert ; et bien que la spéléo soit un sport agréable, tout seul il est dangereux...( dernière descente: samedi 14 Mars 2015 :" galeries profondes", allemandes,de la Butte de Vauquois - C'est dans la Meuse , haut-lieu de la guerre des mines,1914-1918: descente horrible et splendide !....) Recherche des volontaires....contact: chrissama@wanadoo.fr; d' autant plus qu ' un "curieux", allié ( et d' autres , hélas !) " s' en est allé plus loin"....Dans le coin , peu d' entrain ...Et pourtant , il y a "matière" , rien qu ' en observations-balades ( pas de " gratte !") : Affiac-côte 191, Montirat , Villalier , l ' éperon proche l ' Escapat-Villarlong- l ' Aurenque , Gazel , Azille , la Bade de Tourouzelle ( et les autres...bades, caylar , carla ) dont celle de Goy-Villegailhenc,( " coup fourré" , là bas-pseudo" village gaulois", qui devait être monté ; et qui a capotè !!!étrange!....),Moux-Camp Rolland ,Villalier ( " camp de pauvres !"), Conques( mais c' est bâti, comme dans d' autres endroits),Laure,Fabrezan, Albas, Pech-Maho ( mais là , c' est les Phéniciens, puis Carthage, ou annexe-Carthage),Monze,Mailhac , Bize, etc....Sur 441 communes de l ' Aude , et gros hameaux , il y a environ - repérés, plus de 100 oppidum ( dont presque tous les " Monts") .
Bize , Bize Minervois, Est de Mailhac et de la Serre d' Oupia : apparemment , grand lieu de vie préhistorique , avec un village " protégé" , sur une butte , surplombant la plaine , la Cesse , et les champs, et un oppidum " de repli", le tout installé dans un rectangle de un km sur un km et demi , boucle de la Cesse ; " decouvreur": Jean michel H---; piéces architecturales gallo romaines , et nécropole- ; les citadins devaient certainement traiter le fer , grandes traces de minerai de fer assez riche--et " ville assez riche dans l ' Antiquité pour utilliser de la pierre de taille ouvragée, et des sarcophages en marbre ( ailleurs , par exemple à villarzel , point de sarcophage : le défunt est mis entre une dizaine de grandes briques plates, et enfoui en plein champs- nécropole Sud Villarzel , vers 1976- 1980 -
Murus à Bize , et dalles sur égout, en sortie de "batiment " central , rectangulaire, quasi donjon. Les murus , ou ce qui en subsiste,quand ils ne sont pas recouverts de murs d' épierrement , sont érigés sur le sol , ou bien sur un affleurement- minime , de roches, ce qui accentue la hauteur ; en moyenne ces murus font deux à trois mètres de hauteur ; beaucoup de ses pierres régulières ont dû partir en carrières pour bâtir Bize , au temps de la Pax Romana...Les champas étaient dans la boucle de la Cesse , à l ' endroit du village actuel..
- Naourenquo , côte 246, peut être oppidum , 200m d' Est en Ouest , sur 100 m environ , entre D 335 et la Clamoux , eau à 400- 500 mètres ; à 300 mètres au pied Nord passe le chemin de l ' Estrade , vieille voie celte ( et certainement de bien avant ) et qui ^passe à la Tina d' Abrens - four de pôtier , puis Conques sur Orbiel ; baptisée voie Nord de Conques dans " voies romaines Aude" ( " serviteur" ) ; a été occupé par des champs, ou , et de la vigne; royaume de quelques lapins , et de taïch...
- Affiac , côte 191 , " enclos de 100m/100 "; il se trouve être une enclave de Peyriac-Minervois ;...
Autre : Saint Pierre des Champs , Orbieu, perché sur un roc, l ' orbieu à 200 mètres ; occupé par un chateau en pierres, certainement aprés palissades de bois ( comme les mottes castrales...) Restaurant inside /Le Roc d' Orbieu ..
Villalier : petite colline arasée , en ovale , orientée vaguement Sud Nord, située à l' Est tout prôche du village, flancs abrupts de trois à quatre mètres de haut ; a été occupée par de la culture , maigre, et par un moulin à vent .Petit habitat trés ancien sur un flanc, semi enterré. Rien dessus; eau -rivière à 200 mètres .
Quant aux "montagnes" et à leurs habitants , l ' isolement , les bois , les vallées , les précipices, les vues lointaines , suffisaient à la défense des petites communautés de " mountagnols": - un seul son de trompe suffisait à l' alerte , les taillis servaient au camouflage , et , au retour des assaillants-pillards ," ils se faisaient couper la figure" dans une embuscade à.un détour de bois ou de torrent.( et dans la montagne , il n ' y avait pas grand chose à gratter)
SARDA C.M, Carcasso civitas. Sites liés : Fort du Chénois/e.monsite , Cercle Historique du Chénois , Voies romaines Aude , Voies Romaines Ardennes..etc...Etc.( " on est bavard , dans les Corbières ! pas tout le monde...)..
Commentaires (1)

- 1. | 04/05/2016
Le site de la commune précise:
" Le territoire de notre commune est un des hauts lieux de la préhistoire. C’est à partir d’ossements humains («l’ Homme de Bize») trouvés dans les grottes situées à environ deux kilomètres en du village actuel, au bord d’ une petite rivière résurgente chaude : la Douze, que l’on a prouvé pour la première fois l’existence de l’ homme à l’époque du renne, soit au minimum quarante mille ans avant notre ère.
Ceci se traduisit alors (en 1827), par un saut considérable dans le passé de l’ histoire de l’humanité, analogue à ceux que permirent ultérieurement les découvertes de l’ Homme de Tautavel ou de Lucy.
A l’ époque néolithique, les successeurs de l’ Homme de Bize, devenus éleveurs et cultivateurs, s’ établirent pour un temps en face des grottes, sur le plateau du Cayla, où subsistent les traces d’ un oppidum fortifié. Au début de notre ère, d’autres lieux de vie sont attestés sur des hauteurs plus proches du village.
Le colonisateur romain préféra installer ses domaines agricoles sur des terres basses plus fertiles, à proximité de l’eau, à l’ emplacement du village actuel. Au Ve siècle, les Wisigoths administrant la région avec l’accord de Rome furent présents à Bize et la trace de leur passage subsiste dans certains restes de constructions aux alentours.
Dans l’enceinte du village, les plus vieux vestiges d’édifices encore visibles sont médiévaux. Bâti en cercle autour de son église, fortifié en «castrum» au XIIe siècle, le village débordera à peine de ses remparts au «Siècle des Lumières» et attendra la fin du XIXe siècle pour avoir enfin un pont qui résiste aux crues de la Cesse. Ce pont favorisera l’extension du village sur la rive gauche (faubourg actuel). Véritable carrefour économique entre Montagne Noire et Plaine Narbonnaise, Bize sera jusqu’à la seconde guerre mondiale un lieu majeur d’échange (grandes foires) justifiant, dès l’aube du XXe siècle, la construction d’ une voie ferrée le reliant à Narbonne." ( source: http://www.bizeminervois.fr/le-village/histoire/)
et
" Bize fut au XIXe siècle un haut-lieu de la préhistoire naissante. C'est en effet dans les grottes de Las Fonts (ou du Moulin), en amont du village, que furent découverts en 1827 par Paul Tournal, les plus anciens restes humains connus à l'époque (période ante-diluvienne). Elles furent occupées successivement par les hommes de Néandertal puis de Cro-Magnon. La révolution néolithique et l'apparition de l'élevage et de l'agriculture poussa au déplacement des populations depuis les reliefs jusqu'à la plaine fertile. Bize est au cœur d'une région très connue de l'archéologie préhistorique pour sa richesse (notamment la commune limitrophe de Mailhac). Les nombreux ossements et objets trouvés sur le territoire de la commune sont déposés dans les collections paléontologiques du musée de Narbonne, du musée archéologique de Minerve, mais également au muséum de Toulouse.
Située au bord des routes qui conduisent toujours de Béziers à Carcassonne et de Narbonne à Saint-Pons (carrefour dit des « 4 chemins »), la commune de Bize porta de grandes installations gallo-romaines (villae).
Les mentions les plus anciennes de Bize datent du tournant de l'an mil (Villa Bizani, in loco quae vocant Cebollarios, en 901 et 1040, coll. Doat, BNF). L'archevêque de Narbonne était seigneur de Bize en toute justice.
On en sait peu sur le Moyen Âge bizois, qui dut être marqué par les grandes invasions pendant le Haut Moyen Âge (tour de Boussecos dont les ruines sont visibles en face des grottes, verrou défensif de l'arrière-pays) puis par la croisade des Albigeois (Bize, comme porte du Haut-Minervois, maîtrisait un des accès à la cité de Minerve où fut allumé le premier bûcher de la Croisade en 1210). Sa position stratégique en fit aussi la victime des Guerrehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Bize-Minervoiss de religions, très vives en Languedoc, la cité passant de mains en mains entre les catholiques et protestants." (source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bize-Minervois)
Enfin,
"La nécropole du premier âge du Fer du Pontil à Bize-Minervois (Aude) sous la direction de Virginie Ropiot
La nécropole du Pontil se trouve sur la commune de Bize-Minervois dans le département de l’Aude, à environ 20 km au nord-ouest de Narbonne. Elle a été fouillée en 2010, dans le cadre d’une opération archéologique préventive. Quinze sépultures ont été mises au jour. Elles se présentent sous la forme d’une fosse de plan circulaire et de profil tronconique, d’une profondeur variant en fonction de l’état de conservation de la structure. Quelques unes ont conservé leur dispositif de signalisation (amas de blocs de pierre) et/ou leur dalle de couverture, en position effondrée dans la fosse sépulcrale. Leur comblement est constitué d’un dépôt de récipients en céramique non tournée accompagnant l’ossuaire, qui contient les restes brûlés du défunt et ses objets personnels. Des reliquats de combustion du bûcher peuvent aussi être dispersés au-dessus de l’ouverture de la fosse. Parmi les récipients, on souligne la présence de vases inspirés de formes phénico-puniques et de vases à décor excisé. Des vestiges fauniques complètent parfois le dépôt. Cette découverte présente toutes les caractéristiques des sépultures à crémation du premier âge du Fer ouest languedocien. L’étude du mobilier céramique et métallique, qui est relativement abondant, bien conservé et chronologiquement homogène, permet une attribution au dernier tiers du VIIe s. av. n. è. Ce lot, qui combine dans certaines tombes vaisselle de luxe et assemblage métallique atypique, voire prestigieux, confirme par ailleurs les dynamiques sociales mises en évidence dans les ensembles contemporains. Plus largement, c’est la première fois qu’une nécropole de cette phase est découverte dans la proche périphérie de Mailhac et le site du Pontil permet une fois de plus d’appuyer l’idée que ce secteur du Minervois est une zone drainant des richesses, bien intégrée dans les premiers réseaux d’échanges avec la Méditerranée antique." (source: http://traces.univ-tlse2.fr/accueil-traces/la-necropole-du-premier-age-du-fer-du-pontil-a-bize-minervois-aude--418261.kjsp?RH=ACCUEIL_TRACES)
Bien cordialement
Jean-Michel