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DESCRIPTION.

- La colline " 212" est en fait une longue croupe de quelques 800 mètres de long ( Mont Legun = mont allongé ) orientée Nord-Ouest Sud-Est passant du N W de 212 M au S E à 170 mètres. Cette croupe fait partie des derniers contreforts Nord des Corbières avec Pech Mary , Pech Angel et le mourrel-falaise supportant la Cité . Au point de vue géologique, elle est constituée de bancs de roche calcaire, de terres argilo-calcaires, pauvres , époque : éocène moyen ( "jaune clair !" e , e 2 ).... Les petits champs qui se trouvent sur le haut sont pauvres. Les champs qui sont aux pieds , soit au nord- Montorgueil , soit au sud, tout contre , sont moyennement fertiles , et sont actuellement semés de blé ou céréales. Le ruisseau , le Riu, au pied Ouest , petit , coule du Sud vers l ' Aude , au Nord.; sa vallée " immédiate" ( pas le lit majeur) engendre une zone de trois - quatre hectares assez fertile ( avec de l ' eau) occupés par des jardins potagers .Ce ruisseau peut alimenter - sobrement- quelques 200 à 300 personnes.( " eau de boisson et cuisine-domestique",et un peu pour cultures vivrières, et petit bétail) )
De ce ruisseau ( ponceau) , un sentier part sur le flanc Ouest de la colline 212, passant au pied de bancs de roches ( abri sous roche ?) monte graduellement ; sur le côté droit, on peut distinguer un fossé-canal, garni d' une bordure de pierres , à mi-pente ; à mi hauteur des flancs de la colline, côtés sud et Ouest , des deux côtés , on peut apercevoir ( "jungle") des " plattes" , de 15 m2 environ , une trentaine environ; ce peut être des terrasses de culture , ou celà a peut- être été aménagé en culture ( trés petite , genre pôt de fleurs) , jadis ...Mais celà ressemble fort à des implantations de cabanes-huttes, en rondins, baliveaux, adobe ou torchis.( vues sur d' autres sites)
Avant d' arriver au sommet , des deux côtés de ce sentier-escalier, on peut distinguer une surface plate annulaire, avec un talus raide au dessus et en dessous ; celà pourrait être le fossé vaguement circulaire , et le talus d' une fortification, avec, en haut du talus, une palissade de pieux; il existe d' ailleurs des trous cylindriques sur le couronnement...Ce premier " anneau" ,fait 200 m environ dans sa plus grande dimension sur 60 à 80 m ( jungle !") ; les talus sont raides-travaillés; beaucoup de pierres jonchent les pentes , sur les pentes accessibles et , visibles (re- " jungle").

De loin , niveau route de Cité II - pour situer - , en regardant vers le plein Est , on perçoit trés distinctement le couronnement de terres , la rupture de pente , le plat ,et les pentes , détails du terrain trés bien reproduits par la végétation , les arbres poussant de la même manière et à la même hauteur...Celà se remarque , de profil, sur les collines dans et sur lesquelles un fort - genre Séré de Rivières - a été construit : les bois dessinnent tous les détails du fort , tant de profil que vu d' avion.

Au sommet 212, répétition de la chose : un petit mamelon de deux mètres de haut, peut-être entouré de pieux en palissade qui est peut-être un oppidum.

- A partir du même ruisseau -ponceau, et en prenant le sentier qui court au sud du mouvement de terrain , en montant graduellement , on arrive à un monticule ouvragé , murs de soutennement, puis à une " bosse" d' une soixantaine de mètres de diamètre , jouxtant sur l ' Ouest un champ de blè ;, le sommet du 212 fait face, en direction du Nord ,à deux cent mètres environ ; dans les broussailles, on peut distinguer une forme géométrique , empierrée-talus, 30 mètres sur 50m environ ; le dessus est plat ; et deux massifs de pierres se trouvent en bordure , tant à l ' ouest , sur dix mètres de long,un à deux mètres de haut , qu ' à l ' est ; ce massif Est est constitué de pierres égales parfaitement empilées , et présente des parties intérieures rectilignes à angle droit : celà ressemble à une porte à chicane comblée par des travaux agricoles , ou de bergers , ultérieurement ? ? ( " çà n' est pas une "borie" , ou une " cayolle",çà n' est pas monté pareil; ou alors le concepteur est dessous, en momie) ; entre les deux masses de pierre, dont l ' une fait dix mètres de long , un de large, similaires aux murus de Caunes Minervois , une place de 20 mètres de diamètre est présente ; celà ressemble à une redoute , ou ce qui fut une redoute , avec une palissade de pieux le long des murus de pierres , et constituant des remparts de redoute .,,

Superficie globale des terrains agricoles tant au Nord qu ' au Sud , en fait , entre RN 113 et l 'A 61 / environ une cinquantaine d' hectares, tous vus et surveillés à partir du point coté 212 et de la "redoute" , et d' un des trois " mamelons" ci dessous.

- Trois petits mamelons , étagés de la colline 212 au point 170 , au Sud-Est , peuvent compléter le système défensif, étant en roches et facilement aménageables en tours de défense ( mais , depuis 3000-4000 ans ou 5000 ans , " c 'est usé").

- La " redoute": elle est au Sud du dispositif , altitude 185 M, et " voit" tout le cours du Riu, et les champs avoisinants, qui servaient certainement aux cultures vivrières du village. ; , toutes les pierres de ces murus sont au même calibre ( n ' est pas d' épierrement ); l' espace libre sur le haut de cette " redoute" fait 300 M2 environ. ( jungle !) A un endroit , on trouve un tas de pierres , qui est un tas d' épierrement , en vrac,pierres non calibrées. Sur la photo, on distingue nettement que celà est une construction , bien agencée , bien équilibrée, pierres égales, bien emboitées , hauteur : 2 mètres , sur plus d' une douzaine de long ; au pied Ouest de ce mur, il y a une bande de terre de un mètre de large, puis un talus trés raide , empiérré, de deux à trois mètres de haut ; petite trace de sentier au pied ; ces constructions n ' ont rien d' un mur d' empierrement ; sur le même site, il y a un mur d' épierrement , trés net , avec toutes sortes de matériaux, et trés reconnaissable comme tel. murus dix mètres